La consommation d’eau d’une piscine

Ces dernières années, la piscine a pris une importance particulière dans l’esprit des Français. Jusqu’à l’année dernière, c’était le fol amour, et l’industrie de la piscine se développait allègrement.
Puis la sècheresse de 2022 est arrivée, avec son lot de restrictions, mais surtout de prise de conscience : Non, l’eau n’est plus une ressource abondante, que l’on peut gaspiller/consommer sans réfléchir.
Et c’est ainsi que depuis l’été dernier, le monde de la piscine s’est vu devenir la cible facile parmi d’autres.
La consommation en eau des piscines est alors devenu un sujet d’actualité, à tel point que la Fédération des professionnels de la piscine (FPP) a dû communiquer sur la part très faible des piscines sur la consommation d’eau nationale (0,13%).

Mais regardons tout cela de plus près, quelles sont les sources de consommation d’eau d’une piscine, et surtout quelles sont les solutions à mettre en place pour la réduire ?

Les sources de consommation de l’eau d’une piscine

Le remplissage initial

Il s’agit là de la plus grosse part de la consommation de l’eau d’une piscine, puisque l’on parle là de plusieurs dizaines de m3. Mais cette étape reste à relativiser car elle n’intervient qu’à la construction de la piscine. Ensuite, il n’y a quasiment aucune raison de vider sa piscine entièrement pour la re-remplir.

L’évaporation

L’évaporation constitue la source de consommation d’eau la plus significative de la vie d’une piscine. En effet, elle est estimée à plusieurs dizaines de m3 par an en fonction de la taille de la piscine et de sa localisation géographique. Par exemple, pour une piscine de 10x5m localisée dans le sud de la France on enregistre environs15m3 d’eau évaporée par an.

Il faut savoir que l’évaporation est due à deux phénomènes physiques :
– la différence de température entre l’air et l’eau
– le vent qui va assécher l’air

Tout d’abord l’évaporation intervient en grande partie la nuit car c’est la nuit que l’air est le plus frais, et donc c’est le moment de la journée où la différence de température est maximale entre l’eau et l’air.
C’est un peu « contre-intuitif », car lorsque l’on pense évaporation, on pense plutôt à une chaude journée ensoleillée qui viendrait assécher les flaques et sécher rapidement nos vêtements étendus à l’extérieur par exemple. Mais cette règle s’applique aussi de la même manière : Votre vêtement humide est au soleil et contient un tout petit volume d’eau (quelques cm3). Ces quelques cm3 d’eau vont monter en température très rapidement, jusqu’à facilement 40°C. Vous aurez alors une différence de 10°C entre l’eau du vêtement et l’air. L’eau va donc s’évaporer rapidement.

Votre piscine fait plusieurs dizaines de m3 d’eau. Le soleil va la chauffer en surface, peut-être jusqu’à 31°C, 32°C. La différence de température avec l’air ne sera que de 1 ou 2 °C. L’évaporation sera très limitée. Par contre, la nuit la température de l’air va baisser à 23, 24°C et la différence entre l’air et l’eau sera de 6 ou 7°C. L’évaporation sera maximale.
C’est la raison pour laquelle, au moins 2/3 de l’évaporation se fait la nuit

La parade à cette évaporation est simple : mettre une couverture, et en particulier la nuit.

L’évaporation due au vent est quant à elle plus compliquée à estimer et dépend énormément de la configuration de la piscine, et pas du moment de la journée.

 

Le nettoyage du filtre à sable

Pour que l’eau de la piscine reste propre et limpide, celle-ci doit très régulièrement être filtrée. Cette filtration mécanique permise par différents systèmes (filtres à sable, filtre à cartouches, etc) représente 80% de la propreté de l’eau la stérilisation (chlore ou autre produit/système) représente les 20% restant. Il est donc primordial que tous les filtres restent propres (skimmers, filtre de pompe, et filtre à sable).
En particulier un filtre à sable propre permet à l’eau de mieux circuler et donc de passer plus souvent dans les filtres et dans le système de stérilisation.

Toutefois, pour rester propre un filtre à sable doit être nettoyé très régulièrement : 1 fois par semaine en été et 1 fois par mois en hiver, selon les recommandations des professionnels de la piscine. Or un nettoyage de filtre à sable représente 200 à 1000 litres d’eau, eau qui sera envoyée directement aux égouts, ou pire déversée sur votre terrain ou celui de vos voisins, en fonction des restrictions de votre commune, mais nous y reviendrons dans un autre article.

En définitive, cela représente entre 10 et 40m3 par an, soit la moitié de la consommation en eau de la piscine.
Jusqu’à présent il n’existait pas vraiment de solution pour limiter cette consommation. Surprenant n’est-ce pas ? Mais l’eau en réalité était considérée comme une ressource infinie, nul besoin alors de s’attarder sur ce sujet du lavage du filtre à sable.
Aujourd’hui, il existe une solution simple permettant de réduire à Zéro cette consommation : le WaterBack.

 

Vidange partielle due aux stabilisants

Les piscines stérilisées grâce à des galets de chlore doivent renouveler environ 1/3 de l’eau du bassin tous les 5 ans. En effet les galets de chlore contiennent du stabilisant. Ce stabilisant permet au chlore du galet de ne pas s’évaporer, afin de rester dans l’eau pour agir. Le problème de ce stabilisant est qu’on ne peut pas l’enlever de l’eau, il s’accumule. Et quand son niveau de concentration est trop élevé, le chlore n’a plus aucun effet. La seule solution : renouveler une partie de l’eau.
Pour une piscine de 60m3 (ou 10×5), le renouvellement d’un tiers de l’eau tous les 5 ans représente environ une consommation de 4m3 d’eau par an.
Il semblerait qu’il existe aujourd’hui des solutions chimiques permettant de diminuer ce taux de stabilisant. Si l’efficacité est confirmée, alors c’est encore une grande quantité d’eau qui peut être économisée.
Au-delà de ces solutions nouvelles, le renouvellement de l’eau sera effectué en hiver, Le manque d’eau n’étant alors pas un sujet critique

 

Conclusion

Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions permettant de limiter drastiquement la consommation d’eau d’une piscine, et le WaterBack vient compléter ce panel de solutions
Prenons l’exemple d’une piscine au sel de 10x5m qui consomme 30m3 par an :
1. Un WaterBack installé permet une consommation annuelle divisée par 2, soit 15m3 d’eau économisés,
2. Une couverture installée la nuit permet d’éviter 2/3 de l’évaporation, soit 10m3 d’eau économisés

En conclusion avec quelques aménagements, vous pouvez avoir une consommation qui passe de 30 à 5m3 d’eau par an. !